Fait de société : Hommage

Je lui dois beaucoup.

Jeanne Quesnay est décédé. Elle fut une grande dame qui a compté dans le cœur de beaucoup d’enfants, désormais devenus grands.

Madame Jeanne Quesnay fut durant de nombreuses années, directrice de l’école primaire d’Auffay.

Mes premières années d’école furent très houleuses. J’avais beaucoup de mal à intégrer la maternelle. Et mon institutrice m’avait prise en grippe : trop sensible, je pleurais très souvent. Avec elle, je n’ai jamais appris quoi que ce soit. Elle m’avait mise au placard.

A la fin de ces 2 années d’enfer, pour moi, tout comme pour mes parents, cette « ténardier » voulait me faire passer en classe spécialisée ou redoubler.. Mais redoubler, elle ne devait pas y tenir, elle m'aurait retrouvé dans sa classe.

Mme Quesnay, directrice à l’époque, a eu l’intelligence de me donner un sursis d’un trimestre afin de faire mes preuves en CP.

Si elle ne l’avait pas fait, je me serais retrouvée dans une classe pour enfants à difficultés. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir une super maîtresse, cela changeait, qui m’a appris à lire en 1 trimestre. Je suivais parfaitement le rythme de la classe. Cette institutrice, Madame Michel, je lui dois les plus beaux cadeaux de toute ma vie : La lecture et l’écriture. Elle m’a ouvert la porte d’un imaginaire encore plus grand. Si quelqu’un la connais, merci de lui dire toute ma gratitude et qu’elle n’hésite pas à me contacter, cela me fera très plaisir.

Sans Mme Michel, et sans le sursis de Mme Quesnay, je n’aurais sans doute pas su lire et écrire comme je le fais maintenant. Les enseignants sont à remercier pour leur diligence, leur zèle à nous enseigner. Je pense aussi à Françoise Bonnet qui m’a fait aimer les grands auteurs, à Michelle Bérangère qui m’a ouvert l’esprit à la critique noble. chaque enseignant qui sont passés dans ma vie m’ont transmis une partie d’eux même et je leur en sais gré.

Quand un enseignant disparaît, il reste toujours une partie d'eux même dans le savoir qu'ils nous ont apportés. Soyons leur en reconnaissant et pensons toujours à eux avec tendresse quant ils le méritent.