Haïku n°10
Mourir de plaisir
Vivre sans plaisir
Déplaisir d’aimer.
Haïku n°10
Mourir de plaisir
Vivre sans plaisir
Déplaisir d’aimer.
Haïku n°8
Qui des deux est le plus intéressant ?
Le faux gentil ou
Le vrai méchant.
Haïku n°7
Gentillesse, violence,
Amour, haine,
Les opposés de la vie.
Haïku n°6
Cheveux longs,
Cheveux courts,
Quel est la longueur de ton esprit ?
Haïku n°5
Jeunesse éphémère,
Jeunesse éternelle,
Où en est ton esprit ?
Haïku n°4
Peine assumée,
Chagrin subit,
Joie sous contrôle.
Littérature : poésie japonaise
Haïku
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Le haïku,, terme créé par Shiki Masaoka (1867-1902), est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise, à forte composante symbolique, et dont la paternité est attribuée au poète Bashō Matsuo (1644-1694). Le haïku tire son origine du tanka, terme de poésie traditionnelle japonaise. Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence des choses. Encore appelé haïkaï (ou hokku, son nom d'origine), ce poème comporte traditionnellement 17 mores écrits verticalement.
Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis à peine plus d'un siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.
Exemple, l'un des plus célèbres haïkus japonais, écrit par un grand maître, Matsuo Bashō :
dans le vieil étang,
une grenouille saute,
un ploc de l'eau[1].
Premier Haïku d’Eawy
Un être cher vous manque,
La solitude vous happe,
La mort lente vous traque.