Massy : Artmazia

Bientôt la fin de saison pour Artmazia

Ne manquez pas l’exposition artistique de la Galerie d’Artmazia pour 2007. Artmazia l’arrête le 31 octobre prochain.

Symposium international des petits formats : 13 pays sont représentés à Artamazia

Angleterre : Sylvia Brown, Bob Clayden, Pat Douglas, Alan Hockett, Sasha Mannin, Elaine Morgan, John Morgan, Geoff Troll, Fran Wilde

Arménie : Narek Voskanian

Belgique : Cathy Dethy, Catherine de Duve, Isabelle Grell, Douchka Van Olphen

Burundi : Bernard Bikendago

Chine :  Zhao Fang, Cheng Yinyue, Chang Sheng 

Ecosse : Beverley Medine

Espagne :Somero

France : Agnès Albin, Joël Bachelot, Claire Baillet, Victor Baroncini, Olivier Bonnet, Laurent Borgiès, Jean Claude Bourgeois, Frédérique Burel, Nicolas Cardon, Annie Defillon, Fabrice Delaunay, Annie Claude Ferrando, Joël Fliecx, Isabelle Galhaut, Sylvie Gallais Marsat,  Guy Heronval, Antonio Hernandez, Eric Lecroq Agribert,  Fabrice Lédé, Catherine Looetvet, Yolande Longuemare, Melanie, Dominique Merlin, Stéphane Opsor, Ghislaine Polet, Daniel Roger, Christian Sazpinar Henu, Toubascou, Claude Troxler  

Inde : C.H. Rengeesh

Macédoine : Veni Smith

Sénégal : Mahmoud Babaly, Adama Boye, Fall Die, Sea Dialo, Fatou, Maria Gomez, Bessane  Kemboury, Traware

Suisse : Corinne Dormond, Sylvie Python, Yves Alain Répond, Valerie Constantin, Nathalie Kraehenbeuhl, Raymonde Mischler Rouge, Sylvie Rumo, Véronique Uldry, Willy Campana, David Tobler. Marco Kaufmann

Yemen :  Nassib  Rrahman 

Dans le parc : C’est drôle, sympa, à faire en famille ou entre copains ; Venez résoudre l'énigme des tableaux volés ! Ceux qui ont envie de jouer, cette année, un grand jeu détective vous attend, venez avec vos chapeaux de Sherlock Holmes et une loupe ! Ceux qui ne s’intéressent qu’à l’art y trouveront aussi leur bonheur puisque le site accueille des expos temporaires dans la galerie et le parc. 

Dans le parc :

Capots, enjoliveurs et chaises d’artistes dans le parc

Chantal Dumesnil, Béatrice Lambert, Fabrice Lédé,   « Chaisart  2007 » Sasha Mannin, John et Elaine Morgan Stéphane Opsor, Thomas Pointeau, Gérard Potier, Sylvie Toutain.

Installations :  Le déjeuner sur l’herbe Antoine Bouteiller. Fleur Bleues Ghislaine Polet, Les ours Sasha  Mannin

 Sculptures permanentes dans le parc : Frédérique Burel,Yves Cabasson, Michel Gibault, Elaine Morgan, John Morgan, Geoff Troll, Rick Drummond (Angleterre) sculpture

Autres sculptures exposées : Patrice Thibout, Nicolas Cardon.

Vitraux sous le préau : Stéphane Le Meur, Murielle Vissault

Expo personnelle de Ghislaine Polet sous le préau 

En permanence un accueil bilingue Français / Anglais

Encore ouvert jusqu’au 31 octobre 2007, Samedi Dimanche  et jours fériés de 14h30 à 18h30. Prix d’entrée : 6 € adulte, 5 € enfant. Groupe de plus de 20 personnes : sur rendez-vous, 1 entrée gratuite pour 10 payantes. Possibilité de restauration rapide sur réservation.

ARTMAZIA

25 Route de Neufchâtel

76270 MASSY  France

Tél : (00 33) (0)2 35 93 17 12

artmazia@orange.fr

Blangy-sur-Bresle : Musée du verre

Soufflage du verre

Le soufflage du verre est la technique qui permet de donner du volume aux objets en verre lors de leurs créations.

Le souffleur commence par cueiller (et non cueillir) une paraison, une petite masse de verre dans le four à l'aide d’une canne. Il en régularise la masse en la roulant sur un marbre plat. D'un souffle bref et en bouchant aussitôt l'orifice de son doigt, il fait naître une bulle due à la dilatation de l'air au contact du verre chaud. Ensuite il a recours à la technique du souffle continu pour atteindre le volume souhaité.

Entre-temps d'autres opérations peuvent avoir lieu :

- le réchauffage à la gueule du four pour que le verre soit plus malléable ;

-le centrifugeage horizontal pour élargir la pièce ;

- le centrifugeage vertical pour l'allonger ;

- la régularisation de la surface à l'aide d'une cuiller en bois mouillé voire d'un simple papier journal plié et trempé dans l'eau. 

La pièce est alors soudée à l'autre extrémité à un pontil (sorte de canne pleine). et séparée de la canne par le refroidissement du contour du col à l'aide d'un instrument mouillé suivi d'un léger choc.
Après réchauffement, le col peut ensuite être allongé ou évasé tandis que d'autres éléments tels qu'une anse peuvent être soudés.
Après séparation du pontil, la pièce est déposée au four à temporiser où elle refroidira au bout de plusieurs heures afin d'éviter tout choc thermique qui fragiliserait la pièce.

Le souffleur de verre pour modeler la matière peut aussi utiliser la mouillette, qui est un  papier journal plié et humidifié qui permet grâce à sa souplesse et à une isolation relative d'utiliser la main pour façonner le verre ;  ou les fers permettant d'affiner la matière à différents endroits, d'étirer les cols... 

Le musée du verre est ouvert du 15 mars au 15 novembre, du samedi au lundi de 14 h à 18 h, et du mercredi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, à Blangy-sur-Bresle.

Tarif adulte 4.60 €, tarif enfant : 1.85 €, tarif groupe 3.70 € par adulte.

Le billet d’entrée donne droit au musée de la verrerie, le musée de la moulerie, le musée de la ferme à la croisée des temps, le musée de l’archéologie, le musée de la géologie et le musée des instruments de musique.

Renseignement au 02.35.94.44.79

Honfleur : Musée

Musée en demi-teinte

Qui ne connait pas Eugène Boudin, un célèbre précurseur de l’impressionnisme. Quoi de plus normal quand on passe à Honfleur que de visiter son musée.

De déception en déconvenue

Comme toute personne qui apprécie la peinture et encore plus quand on a fait de l’histoire de l’art, il est hyper frustrant de s’entendre dire qu’il ne faut pas faire de photos. Et pourtant l’entrée est suffisamment chère pour qu’on ne puisse faire quelques clichés. Qu’il y ait une interdiction pour les flashs, soit…

Bref, j’ai négocié 2 photos pour cet article, dont une franchement ratée. Non, je ne comptais pas piquer une œuvre du Maître, il faut dire qu’il y en a tellement peu d’exposées dans ce musée… J’ai été franchement déçue par cet endroit, est-ce du fait de l’interdiction des photos, du gardien de musée qui me suivait comme un petit chien, bref, je n’ai pas du tout apprécié ma visite. Quand on paie son entrée, on devrait au moins avoir la paix pour apprécier les œuvres d’art, ce qui ne fut pas le cas, et je suis toujours très en colère rien que d’y penser.

Il n’y est pour rien

Et oui, Eugène Boudin n’y est pour rien. Dans son musée, vous verrez des œuvres très sombres, des natures mortes de poissons, mais le plus sympathique est la collection de pastels. Eugène Boudin avait étudié cette matière et avait expliqué sa passion à Baudelaire qui fut un de ses inconditionnel.

S’il y a un « Claude Monet », ne vous faites pas d’illusion, c’est loin d’être le plus beau.

En toute honnêteté, en oubliant l’accueil glacial, il vaut mieux cependant aller visiter le château de Dieppe, là vous verrez un Eugène Boudin des grands jours, avec une mer démontée. Le musée de Honfleur recèle très peu d'oeuvres du Maître. Quand on ressort du musée on se demande pour pourquoi l'avoir appelé Eugène Boudin : la pub locale sans doute... En tout cas, vous trouverez plus de boudin chez votre charcutier.

Boudin, Eugène, qui était-il ?

Eugène Boudin est un fils d'un marin de Honfleur où il est né. Il exerce d'abord le métier de papetier encadreur avant de découvrir, sous l'influence de Millet et de Thomas Couture, sa vocation de peintre et de s'y consacrer.

En 1848, un voyage en Belgique et en Hollande lui fait découvrir les peintres flamands et hollandais du XVII^e siècle. En 1849, il s'installe à Paris pour étudier la peinture sous la direction d'Eugène Isabey. Au Louvre, il admire Watteau et les peintres italiens. Lorsque, en 1859, il expose pour la première fois, il est remarqué pour ses atmosphères claires et lumineuses alors inhabituelles. En 1858, il se lie d'amitié avec Courbet et Monet. Baudelaire remarque, au Salon de 1859, ses études au pastel faites sur le motif.

Avec Monet, sur lequel il a exercé une influence, il est un des premiers peintres à travailler en plein air. En 1861, il rencontre Corot, à qui il doit le surnom de « roi des ciels » et dont les tons clairs et éteints, les valeurs nuancées d'ocre et de gris lui ouvrent la voie, dès 1862, des paysages d'atmosphère et des scènes de l'époque moderne. En 1870, il montre de l'intérêt pour des sujets nouveaux, la lumière, les ciels immenses et mouvants, l'atmosphère sans cesse renouvelée de la Manche. La Bretagne, dont il admire le folklore, la luminosité et la poésie des paysages, les ports et les côtes, révèle un impressionniste en puissance. Il se concentre sur les marines, les ports et les stations balnéaires, où il peut étudier la lumière.

En 1874, il participe à la première exposition des impressionnistes. Il en reste un précurseur.

LE MUSEE EUGENE BOUDIN
Place Erik Satie – Tel : 02 31 89 54 00
Jours et horaires d’ouverture : Du 15 mars au 30 septembre
Tous les jours sauf mardi : 10h à 12h et 14h à 18h

Du 1er octobre au 14 mars
en semaine, sauf mardi : de 14h30 à 17h

Samedi et Dimanche : 10h à 12h et 14h30 à 17h

Tarifs: De juillet à octobre :
Adultes : 5,10 €
Etudiants, seniors, groupes adultes : 3,60 €

De février à juin et d’octobre à décembre :
Adultes : 4,40 €
Etudiants, seniors, groupes adultes : 2,70 €

Groupes scolaires (-10 ans gratuit), de 10 à 18 ans : 1,70 €

Location audio guides : 2 €

Visites guidées « conférence » : S’adresser au service groupe de l’office de tourisme. Tel : 02 31 89 04 40, télécopie : 02 31 89 31 82.
En français : 115 € ; en anglais : 124 €, plus le prix par personne du billet tarif réduit du musée.

Attention, le dépliant du musée Eugène Boudin informe de la gratuité pour les enfants de moins de 10 ans et les demandeurs d’emploi munis de leur carte ANPE… Ce qui n’est pas spécifié en caisse.
Services : Accès handicapés (sauf une salle), comptoir de vente.

L’entrée du musée donne droit à la visite du clocher Sainte Catherine.

Le clocher Sainte Catherine

Dans le clocher Sainte-Catherine, annexe du musée, sont présentées des œuvres religieuses : Sculptures, souvenirs de Notre-Dame de Grâce et des charités normandes.

N'oubliez pas, no photo dans le musée, sans doute pour vendre des cartes postales à la sortie à un prix prohibitif. En tout cas, c'est une très mauvaise tactique pour attirer et fidéliser les touristes. Une américaine avec qui j'ai sympathisé était outrée de cette politique "culturelle". Quoi que la culture, c'est fait pour être partagée et non pour être cachée...  

Beaumont-le-Hareng : La roseraie

Les roses anciennes de Normandie

A Beaumont-le-Hareng, petit village situé non loin de Bosc-le-Hard et Saint Saens, à une trentaine de kilomètres de Dieppe et Rouen, une vingtaine de Neufchâtel en Bray existe une roseraie, spécifique aux roses anciennes de Normandie.

Daniel Lemonnier explique que la passion des roses anciennes lui est venue par hasard. Quand il a acquis sa chaumière, il y avait dans le jardin un rosier en totale inadéquation avec le contexte. C’était un rosier moderne des « Queen Elisabeth ». Plus tard il a pris connaissance d’un magazine « Mon jardin, ma maison » qui traitait des roses anciennes. Ce type de roses était celui qu’il fallait dans son jardin. Désormais, sur un espace de 3500 mètres carrés, 500 rosiers croissent et prospèrent. Daniel Lemonnier a réussit à réunir 200 espèces. Ce chercheur de l’INSERN, maintenant à la retraite, peut s’adonner à son amour des roses anciennes de Normandie.

La roseraie est ouverte au public depuis 10 ans. Elle est ouverte tous les week end, de la deuxième semaine de juin au 14 juillet inclus, puis les 3 premiers week end de septembre. Il est possible de prendre rendez-vous tous les jours, pour les groupes.

L’entrée est de 3 €.

Habituellement, la roseraie est en floraison de juin à l’automne. Mais le climat 2007 a été traître pour les roses, qui ont eu du mal à supporter toute cette pluie. Maintenant, il faudra sans aucun doute attendre 2008. Qui espérons le sera clément.

Pour joindre Daniel Lemonnier, site et mail http://perso.wanadoo.fr/rosesdenormandie/ ou Port au 06.84.54.97.35 

Pommeréval : Une ferme pédagogique

Les mille fleurs nous invitent à mille surprises

A Pommeréval, entre Forges-les-Eaux et Dieppe, à proximité de Saint Saens, il existe une ferme découverte, au 1176 route de Dieppe. 

Aux Mille Fleurs vous pourrez découvrir un conservatoire des arbres fruitiers, tels des pommiers à cidre, à couteau, des poiriers à poiré, à manger crues ou cuites.

Peut-être avez-vous déjà entendu parlé de : « belle de la manche », « pomme sonnette », « bénédictin », « curé »,… C’est le moment de voir à quel fruit cela correspond.

Le potager est tout aussi instructif avec ses énormes choux de Saint Saens.

Des animaux de « che » nous

Les races locales et régionales sont à l’honneur avec des lapins normands, des canards de Rouen, des poules de Gournay… Plus de 30 races d’animaux sont là pour notre instruction.

La ferme des mille fleurs offre une visite complète ainsi qu’un thème précis :

-          La haie, l’arbre et l’oiseau,

-          La mare, sa faune et sa flore,

-          L’utilité d’un conservatoire animal et végétal,

-          Histoire et géographie des races et variétés normandes,

-          Evolution de l’alimentation, de l’élevage et de la consommation.

Tarif pour un minimum de 8 personnes : ½ journée adulte 6 €, enfant de plus de 8 ans 4 €

La journée avec le repas est de 25 € pour les adultes et 22 € pour les enfants de moins de 14 ans.

La ferme découverte des mille fleurs propose des visites ou en français ou en anglais. Elle est ouverte toute l’année de 9 h à 18 h.

Tarif individuel

Adulte 4.50 €, enfant de 4 à 12 ans 2.50 €, enfants de moins de 4 ans gratuit.

Tarif de groupe

Adulte 4 €, enfant de 4 à 12 ans 2 €

J'ai faim!
Le cidre est fabriqué à l’ancienne avec les pommes du conservatoire. D’ailleurs, une dégustation de cidre peut être organisée : cidre bouché ou cidre à la bolée.

La ferme des mille fleurs propose aussi un menu normand avec des produits de leur propre élevage et les légumes du potager.

Tout est fait, cultivé et cuisiné à l’ancienne dans un four à bois, sur une cuisinière à l’ancienne ou dans la cheminée. L’ambiance est celle des fermes d’autrefois. Le repas est à 21 €, tout compris. Sur réservation au 06.33.54.42.83.

Si après la visite vous vient une petite fringale, un casse croûte normand peut vous être proposé pour 7 € ou un goûter normand avec une boisson.

Venez nombreux à la ferme des mille fleurs, vous en apprécierez la visite.