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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 00:00

Fait de société : à quand la journée de l’homme ?

 

Le 8 mars est la journée internationale de la femme

A quand la journée de la femme tous les jours de l’année ?

 onu

Cette année, la Journée internationale de la femme sera célébrée au Siège des Nations Unies à New York le 7 Mars, à la veille de la 58ème session de la Commission de la condition de la femme, qui commence le 10 Mars. L'événement devrait être assisté par le Secrétaire général de l'ONU et la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, entre autres dignitaires. 

De plus amples informations  sur les activités, ainsi que le message adressé par la Directrice exécutive d’ONU Femmes à cette occasion, et d'autre matériel éditorial seront fournis à mesure qu’ils deviennent disponibles.

 

Journée internationale de la femme : Contexte

C’est au cours de la Journée internationale de la femme de 1975 que les Nations Unies ont commencé à commémorer la Journée internationale de la femme tous les 8 mars. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l’Assemblée générale adoptait une résolution proclamant qu’une Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale devait être célébrée par les États membres un jour quelconque de l’année, selon leurs traditions historiques et nationales.

La Journée internationale de la femme trouve son origine dans les mouvements ouvriers du tournant du XXème siècle en Amérique du Nord et dans toute l’Europe. Depuis lors, cette Journée a pris une nouvelle dimension mondiale pour les femmes des pays développés comme pour celles des pays en développement. Le mouvement international croissant en faveur des femmes, qui a été renforcé par les quatre conférences mondiales des Nations Unies sur les femmes, a contribué à faire de cette commémoration un point de ralliement pour mobiliser le soutien en faveur des droits des femmes et de la participation de ces dernières à la vie politique et économique.

La Journée internationale de la femme fournit de plus en plus l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés.

Message du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon

8 mars 2014

Cette année, nous célébrons la Journée internationale de la femme en rappelant à quel point il importe d’établir l’égalité des sexes, non seulement pour des raisons d’équité et de respect des droits de l’homme, mais aussi parce que c’est une condition préalable à la réalisation de bien d’autres objectifs.

Les pays dans lesquels les femmes sont traitées sur un pied d’égalité avec les hommes jouissent d’une meilleure croissance économique. Les entreprises qui comptent des femmes parmi leurs dirigeants affichent de meilleurs résultats. Les accords de paix qui font intervenir des femmes s’avèrent viables à plus long terme. Les parlements où siègent des femmes adoptent davantage de lois portant sur des questions sociales fondamentales comme la santé, l’éducation, la non-discrimination et les allocations familiales.     

Il ne fait donc pas l’ombre d’un doute que l’égalité entre les femmes et les hommes est un avantage pour tous.

Cette réalité doit être au cœur des efforts que nous déployons pour accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire du développement d’ici à l’échéance de 2015 et établir un programme d’action pour la suite.    

Si les progrès accomplis en ce qui concerne l’accès des filles à l’enseignement primaire et la proportion de femmes dans les instances politiques sont considérables, ils restent néanmoins trop lents et trop inégaux.

D’où qu’elles viennent, les petites filles nées aujourd’hui devront encore faire face à l’inégalité des chances et à la discrimination. Tous, nous devons cependant veiller à ce qu’elles se voient épargner la violence qui touche une femme sur trois dans le monde, puissent un jour recevoir un salaire égal pour un travail égal sans être empêchées de jouer un rôle dans l’économie, soient en mesure de participer dans des conditions d’égalité aux décisions qui les concernent, et aient toute latitude pour décider si elles souhaitent avoir des enfants et, le cas échéant, à quel moment et combien elles en auront.

Je tiens à dire ceci à toutes les femmes et les petites filles de la planète : le respect des droits de l’homme et l’égalité entre les sexes ne sont pas des idéaux inatteignables. Au contraire, il incombe aux gouvernements, à l’Organisation des Nations Unies et à chaque être humain de s’assurer qu’ils deviennent réalité.

Je m’adresse également aux hommes et aux garçons, à qui je demande d’assumer leurs responsabilités à cet égard. Nous avons tous à gagner à voir les femmes et les filles – qu’elles soient mères, sœurs, amies ou collègues – réaliser tout leur potentiel.

Ensemble, tandis que nous nous efforçons d’éliminer la pauvreté et de parvenir au développement durable, œuvrons donc en faveur de l’égalité des sexes, des droits des femmes et du renforcement du pouvoir d’action de celles-ci, car nous avons tous à gagner à être sur un pied d’égalité.

Le pavé dans la mare

Il est difficile d’être en accord avec une égalité homme femme quand on examine froidement les faits.

Il est vrai qu’à travail égal, les salaires d’un homme ou d’une femme devraient être identiques.

Toutefois, physiologiquement parlant une femme ne sera jamais l’égale d’un homme et vice versa. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’un homme réagit toujours de manière froide calculée, de manière pragmatique. Tandis que la femme réagit aux sentiments à l’empathie. Les deux se complètent comme un gant ne pensez-vous pas ?

Si l’on célèbre la journée de la femme et si l’on veut une égalité parfaite entre les deux sexes, il faut que l’ONU décide d’une date pour la journée de l’homme… Et oui faut être logique que diable !

Amnesty Dieppe nous donne rendez-vous :

 Demain 8 mars, Amnesty à Dieppe marquera la Journée des Femmes en proposant au public d'écrire des messages de soutien à une femme guatémaltèque, Yolanda Oqueli, menacée de mort pour son opposition à un projet minier. Amnesty ne prend pas position sur ce projet, mais défend le droit de Yolanda d'exprimer pacifiquement son opinion sans risquer d'être inquiétée.
Rendez-vous demain samedi entre 14h30 et 17h place du Puits Salé à Dieppe.

 

Mesdames, bonne fête quand même, mais n’en profitez pas avec des exigences délirantes. Du sérieux sacrebleu ! N’oubliez pas que l’abus de féminisme tue le féminisme.

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