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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 00:00

Histoire : Les rroms

 

Apprenons à nous connaitre  : Découvrons la communauté rrom

Troisième partie, d’une série d’articles pour gommer les préjugés concernant la communauté rrom

 

Dans la culture tsigane, la communauté prime sur l'individu et la Famille; ainsi, l'individu et la famille n'existent qu'intégrés à des groupes sociaux plus larges, les clans.

Toute conduite vise à conserver la réputation et l'honneur de la famille; une faute commise par un membre concerne toute la famille et, de la même façon, un acte valorisant renforcera le prestige de celle-ci.

La famille compte le plus souvent plusieurs enfants auxquels, très tôt, on accorde une grande place et une grande autonomie.

La solidarité est une valeur fondamentale qui assure à la fois sécurité et cohésion sociale; la sanction la plus grave est l'exclusion du groupe.

Il est totalement inconcevable d'éloigner de la communauté les vieillards, les orphelins ou les enfants; ils sont et resteront des membres à part entière du groupe. Les heures de loisirs sont consacrées aux visites de parents et à des rencontres. Et oui, on est loin de l’individualisme et de l’égoïsme des sociétés dites modernes des sédentaires.

 

La religion

En France, la majorité des gens du voyage est de religion catholique. Les baptêmes et enterrements sont l’occasion de cérémonies religieuses, cela fait partie de la vie de façon incontournable.

Les pèlerinages sont de la plus grande importance, le plus connu et le plus capital reste  celui des gitans aux SAINTES-MARIES DE LA MER, mais il y en beaucoup (à LOURDES, ARS, PARAY-LE- MONIAL, ORCIVAL,).

Depuis plusieurs années est apparu le phénomène des grandes conventions qui peuvent rassembler plusieurs centaines de caravanes. Les évangélistes et Pentecôtistes sont affiliés à l’église protestante. Les conventions sont l’occasion de nombreux voyages en groupes très importants.

 

Le mariage

Le mariage est la source de la famille. Il conserve ses pratiques traditionnelles avec des modalités qui diffèrent selon les groupes. Il est contracté très tôt, vers 18 ans chez les garçons et 16 ans chez les filles. (Attention encore une généralité qui peut être source de préjugés).

Chez les Roms, c'est le père qui trouve et choisit la femme de son fils ; il existe cependant, entre le père et le fils, une sorte de connivence qui limite le caractère arbitraire d'un tel choix ; Les festivités du mariage s'accompagnent d'un immense banquet qui peut durer plusieurs jours ; la musique, la danse et les chants y sont présents en permanence.

L'épouse se pare d'une robe de mariée et d'ornements (colliers, bracelets, boucles d'oreilles) où l'or domine ; elle porte une couronne ou un foulard. Le foulard ou "diklo" est le signe de la femme mariée.

Chez les Manouches, l'enlèvement est réel avec accord de la fille et du garçon. Le jeune couple disparaît pendant au moins quinze jours, à son retour la jeune femme est sévèrement réprimandée par ses parents, une gifle accompagne souvent cette colère vraie ou feinte et la vie reprend.

Les mariages avec des non-Tsiganes sont parfois possibles pour autant que le conjoint accepte de s'intégrer et d'adopter les us et coutumes de la communauté tsigane.

Ces mariages traditionnels scellent l'union entre des familles appartenant, le plus souvent, à la même ethnie et agrandissent le clan.

 

Les Funérailles

Dans la culture des tsiganes, et des manouches, les rites sont nombreux et tiennent une place importante dans la vie de la communauté. Les voyageurs se déplacent de fort loin pour partager ces moments de tristesse.

On veille le mort pendant trois jours et trois nuits, à jeun ; des lamentations, des pleurs, des histoires très riches de tendresse faisant référence à la vie du défunt accompagnent ce départ. L'âme du défunt est présente et observe si le comportement de chacun est respectueux de l'honneur qu'il mérite.

La caravane est tendue intérieurement d'une multitude de tentures vaporeuses. De nombreuses bougies de couleur brûlent durant tout le temps de la veille et chacun vient rendre visite pour un dernier adieu.

Le feu de bois brûle près de la caravane, il est le symbole de la vie des tsiganes, les hommes, les femmes, les enfants se tiennent autour du feu en attendant le petit matin.

Après les funérailles la caravane du défunt est, soit brûlée, soit vendue à un gadjo. L'argent est utilisé pour financer le caveau. Les proches gardent un souvenir, couteau, petit objet personnel mais sans valeur marchande. Ces actions ont une valeur importante : elles préservent les familles en décourageant l'âme du défunt "le mulo" de tourmenter les vivants.

Les caveaux des tsiganes, sont parmi les plus fleuris. Des objets y sont déposés à chaque visite, symbole de la vie qui pour eux continue.

Sources Wikipedia, Yvon Massardier


Prochainement, vous retrouverez la suite de cette série d’articles sur la communauté Rrom, vous découvrirez une culture d’une grande richesse.

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