Culturel : Comédie musicale
La lutte culte d'une vraie jeunesse en mal de liberté : Hair
Hair est une comédie musicale, créée « off-Broadway » en 1967, jouée à Broadway à partir de 1968 pendant quatre ans sans interruption, puis à Londres.
Elle est créée également à Paris au Théâtre de la Porte Saint-Martin le 30 mai 1969. Première comédie musicale américaine traduite en français, elle surprend le public par des scènes dénudées et provoque en décembre, une protestation de l'Armée du Salut venue dans la salle pour faire arrêter le spectacle
Les paroles des chansons de Hair sont inspirées de la théorie de New Age (Aquarius). Le New York Times écrit que la version de Paris « est sans doute la meilleure, la plus hippie et la plus festive »
Hair est aussi un film musical américano-allemand, réalisé par Miloš Forman et sorti en 1979.
Claude Bukowski, jeune fermier de l'Oklahoma, désire visiter New York avant de partir pour le Viêt Nam. À Central Park, il se lie d'amitié avec un groupe de hippies. Cette rencontre va bouleverser sa vie... mais également celles de ses autres nouveaux comparses.
Le film est l'adaptation de la comédie musicale éponyme de Gerome Ragni et James Rado (paroles) et Galt MacDermot (musique) à la fin des années 1960. Celle-ci rencontra un énorme et improbable succès, délaissant tous les clichés et structures du genre et s'attaquant de front à deux phénomènes de société liés à l'époque : le mouvement hippie et la Guerre du Viêt Nam.
Woodstock ancêtre des raves
Franchement, il ne faut pas rigoler. A part sexe et drogue, la comparaison s'arrête là. Les hippies, eux, faisaient de la vraie musique. Hippies et raveurs ne boxent pas dans la même catégorie, c'est comme comparer du homard à des crevettes grises.
Un hippie était capable de vivre une vie communautaire en faisant abstraction du moi, ce qui n'est pas la marque reconnue des raveurs. Les hippies respectaient l'environnement, notamment lorsqu'ils investissaient des lieux hostiles tels que le Larzac.
Les guerres, l'armée, les raveurs n'en ont rien à battre, sinon, cela se saurait. Ils ont une petite vie égoïste, en bons poux de la société, vivotant souvent sur le dos de papa ou maman.
En colère ? Oui, vraiment en colère, les hippies étaient des gens bizarroïdes mais pas dangereux pour quiconque. Leur antimilitarisme fut exemplaire lors de la guerre du Viet Nam.
Malgré que Eistein fut le papa de la bombe atomique, il n'en demeure pas moins qu'il détestait l'armée et expliquait : La pire des institutions grégaires se prénomme l'armée. Je la hais. Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang et aux sons d'une musique, je méprise cet homme... Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu'une moelle épinière lui suffirait.
Pour la lutte contre la connerie humaine, faites l'impossible pour voir Hair.
