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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 00:00

Ardouval : Association

 

Un monument à la mémoire des requis et prisonniers de guerre . 

 

L'association Assvya qui préserve le Site de V1 du Val Ygot, situé en plein coeur de la forêt d'Eawy, à Ardouvall, non loin de Bellencombre (la Heuze) et Pommeréval, inaugure un monument à la mémoire des requis et prisonniers de guerre . le samedi 2 mars à 11h. .

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Le monument fut réalisé par Maurice Penot et des bénévoles de L'association !

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 10:19

Nécrologie : Stéphane Hessel

 

Nous sommes tous orphelins :  Stéphane Hessel nous a quitté.

 

Stéphane Hessel, auteur d'"Indignez-vous !", est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février à l'âge de 95 ans. L'ancien diplomate et résistant "est mort dans la nuit", a confirmé son épouse, Christiane Hessel-Chabry.

Né à Berlin en 1917, résistant, militant, et auteur en 2010 du manifeste "Indignez-vous !", Stéphane Hessel arrive en France à l'âge de 8 ans. Naturalisé français en 1937, il rejoint les Forces françaises libres en 1941 à Londres.

Il avait été déporté dans le camp de concentration nazi de Buchenwald puis à celui de Dora. Il avait ensuite fait carrière dans la diplomatie et a été associé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Homme de gauche et européen convaincu, il était connu pour ses prises de position engagées.

 

Indignez-vous, film inspiré du manifeste de Stéphane Hessel

Article d'archive d'Eawy News écrit lors de la parution d'Indignez-Vous de Stéphane Hessel.

Stéphane Hessel nous invite à nous indigner

« Créer, c’est résister, résister c’est créer »

 

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Ce livre est une bouffée d’air pur où l’on se dit que l’on n’est pas seul à voir la splendeur et surtout la décadence de la France.

Stéphane Hessel est né en Allemagne en 1917 d’un père juif, il fut un grand résistant. En 1946, il devint diplomate aux Nations Unis. Ainsi il rejoint la commission chargée de rédiger les droits de l’homme avec  11 autres membres.

 

 En 1981, il est ambassadeur de France et adhère au parti socialiste. En 1995, il est tombé des nues quand Jacques Chirac fut choisi aux présidentielles. Ce qu’il considérait  comme une imprudence des français à l’époque.

 

Disposant à nouveau de son passeport diplomatique, il se rend sur la bande de Gaza en 2008 et 2009.

Et là les motifs de s’indigner ne manquent pas. Il déclare à cette époque là « je me suis toujours situé du côté des dissidents ».

 

Ce livre est d’utilité publique. Quitte à lire une lettre dans l’école, c’est ce livre qui devrait être choisi. Ce ne sont qu’une dizaine de pages. Stéphane Hessel ouvre le dialogue, ses pensées sur la liberté de la presse, sur notre système de santé vont devenir culte.

Franchement, il est temps de s’indigner. Et pourquoi pas se révolter (ndlr)…

Profs, n’hésitez pas à faire étudier ce livre à vos élèves, ils vous en seront gré. Par contre, il vaut mieux le faire en catimini, sait-on jamais…  

Bonne lecture à tous !

 

Cet article fut écrit sous l'ère Sarkozy, le gouvernement actuel se débat pour réparer les idioties de l'ex-président d'opérette. Il n'empêche que nous devons continuer d'êtrte les dignes héritiers de Stéphane Hessel, continuer à nous indigner, que ce soit contre les patrons voyous, les banquier, les traders et autre margoulins. Gardons en bouche cette phase indispensable : INDIGNONS NOUS ! Restons fidèle  aux idées de Stéphane Hessel, c'est un minimum, nous le lui devons bien.

 

 

 

 

 

 

 


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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 00:00

Fait de société : Le peuple Rroms

 

A la découverte du peuple Rrom, 4ème partie

Dans cet article, vous découvrirez une notion indissociable du peuple Rrom : sa culture colossale, et surtout sa musique.

 

Il est vrai que le peuple Rrom est aussi doué pour la peinture pour certains. De grands peintres naïfs délivrent des toiles colorées, aux thèmes de la vie de tous les jours, la vie des Fils du Vents.

Souvent, les anciennes roulottes en bois sont de véritables œuvres d’art. Il faut apprendre à les regarder avec un autre regard que celui de la suspicion. Regardons-les avec les yeux de l’amour. Les peuples différents nous apportent infiniment de richesses, il suffit tout simplement de nous ouvrir à eux.

C’est d’ailleurs la démonstration faite dans le film Swing de Tony Gatlif, réalisateur Rrom. Swing est diffusé en son intégralité, source You Tube.

 

Swing

Date de sortie  20 mars 2002 (1h 30min)

Réalisé par Tony Gatlif

Avec Oscar Copp, Lou Rech, Tchavolo Schmitt…

Genre : Comédie dramatique

Nationalité : Français, roumain


Le pitch :

Max, un garçon de dix ans, se découvre une passion pour le jazz manouche. En vacances chez sa grand-mère, il se rend dans le quartier des gitans pour faire l'acquisition d'une guitare.

Le temps d'un été, Max fera, auprès de Miraldo, un musicien virtuose, l'apprentissage de la musique et de la culture manouche. Par ailleurs, il connaîtra ses premiers émois amoureux aux côtés de l'énigmatique Swing, une fille de son âge.

 

 

Portrait du réalisateur :

Tony Gatlif est né à Alger d’un père Kabyle et d’une maman Romani.  Après son enfance, Gatlif arrive en France en 1960 à la suite de la guerre d'indépendance algérienne.

 À l'école primaire, il découvre le cinéma. Un enseignant a acheté un projecteur 16mm et a montré un film chaque semaine, qui a servi de base pour une passion dans le film. " vu les films de Vigo, Renoir, de John Ford et Chaplin ... C'est mon éducation cinématographique."

Comme il arrive sans rien en France, il va à la façon chaotique des enfants des rues, de la délinquance juvénile aux  établissements scolaires. Le jour, il va  furtivement dans les salles de cinéma des Grands Boulevards, afin de pouvoir dormir dans des endroits chauds. Un soir, en 1966, il était assez courageux pour chercher son idole, Michel Simon, après une représentation théâtrale dans sa loge. L'acteur a écrit à Gatlif une recommandation qui l'aida à participer à un cours  à Saint-Germain-en-Laye.

Cinq ans plus tard, Gatlif a joué dans un Edward Bond pièce de théâtre (produit par Claude Régy) près d'un autre débutant - Gérard Depardieu . Vers la même époque, Gatlif écrit son premier scénario de La Rage au poing , inspiré par ses expériences dans les établissements scolaires. Eric Le Hung en prend le contrôle. Pendant le tournage, Gatlif décide de modifier le script afin de diriger. En 1975, il tourne son premier film La Tête en ruine.

1992, Tony Gatlif retrouve le monde des gitans et se lance dans un projet qui lui tient spécialement à  coeur. Latcho Drom oscille entre le film et documentaire. Son but est de délivrer  la musique de son peuple dont le point de départ est l'Inde et le Rajasthan. Avec une petite équipe, sa quête dura une année et elle traversa plusieurs pays: l'Egypte, la Roumanie, la Hongrie, la France et finalement  en Andalousie,  en Espagne et même en Afrique du Nord. Ce long voyage est comme un voyage aux racines de la culture Rrom dans lequel le réalisateur passe par toutes les variations et toutes les instrumentalisations possibles de la musique tzigane : Mille ans d'histoire.

«Pour moi, ce film est un hymne. Dans le premier sens du mot. Un film qui recrée un lien, à travers la musique, pour toutes les personnes tsiganes."


La filmographie

Scénaristeavec La Rage au poing (1975)

Réalisateur et scénariste

La Tête en ruine (1975)

La Terre au ventre (1978)

Corre Gitano (1981)

Canta Gitano (1981)

Les Princes (1982)

Rue du Départ (1985)

Pleure pas mon amour (1989)

Gaspard et Robinson (1990)

Latcho Drom (1993)

Mondo (1995)

Gadjo dilo (1997)

Je suis né d'une cigogne (1998)

Vengo (2000)

Balançoire (2001)

Exils (2004)

La Transylvanie (2006)

Korkoro (2009)

Indignados (2012)

 

Sources : Wikipédia, Allo Ciné, You Tube.

 

Vous pouvez visionner dans leur intégralité des films de Tony Gatlif, sur You Tube.

Prochainement, vous retrouverez dans Eawy News,  un article sur le peuple Rrom, basé sur une partie sombre de son histoire, et vous comprendrez toute la douleur d’un peuple, douleur bien souvent méconnue.

 

A bientôt…

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 00:00

Histoire : Les rroms

 

Apprenons à nous connaitre  : Découvrons la communauté rrom

Troisième partie, d’une série d’articles pour gommer les préjugés concernant la communauté rrom

 

Dans la culture tsigane, la communauté prime sur l'individu et la Famille; ainsi, l'individu et la famille n'existent qu'intégrés à des groupes sociaux plus larges, les clans.

Toute conduite vise à conserver la réputation et l'honneur de la famille; une faute commise par un membre concerne toute la famille et, de la même façon, un acte valorisant renforcera le prestige de celle-ci.

La famille compte le plus souvent plusieurs enfants auxquels, très tôt, on accorde une grande place et une grande autonomie.

La solidarité est une valeur fondamentale qui assure à la fois sécurité et cohésion sociale; la sanction la plus grave est l'exclusion du groupe.

Il est totalement inconcevable d'éloigner de la communauté les vieillards, les orphelins ou les enfants; ils sont et resteront des membres à part entière du groupe. Les heures de loisirs sont consacrées aux visites de parents et à des rencontres. Et oui, on est loin de l’individualisme et de l’égoïsme des sociétés dites modernes des sédentaires.

 

La religion

En France, la majorité des gens du voyage est de religion catholique. Les baptêmes et enterrements sont l’occasion de cérémonies religieuses, cela fait partie de la vie de façon incontournable.

Les pèlerinages sont de la plus grande importance, le plus connu et le plus capital reste  celui des gitans aux SAINTES-MARIES DE LA MER, mais il y en beaucoup (à LOURDES, ARS, PARAY-LE- MONIAL, ORCIVAL,).

Depuis plusieurs années est apparu le phénomène des grandes conventions qui peuvent rassembler plusieurs centaines de caravanes. Les évangélistes et Pentecôtistes sont affiliés à l’église protestante. Les conventions sont l’occasion de nombreux voyages en groupes très importants.

 

Le mariage

Le mariage est la source de la famille. Il conserve ses pratiques traditionnelles avec des modalités qui diffèrent selon les groupes. Il est contracté très tôt, vers 18 ans chez les garçons et 16 ans chez les filles. (Attention encore une généralité qui peut être source de préjugés).

Chez les Roms, c'est le père qui trouve et choisit la femme de son fils ; il existe cependant, entre le père et le fils, une sorte de connivence qui limite le caractère arbitraire d'un tel choix ; Les festivités du mariage s'accompagnent d'un immense banquet qui peut durer plusieurs jours ; la musique, la danse et les chants y sont présents en permanence.

L'épouse se pare d'une robe de mariée et d'ornements (colliers, bracelets, boucles d'oreilles) où l'or domine ; elle porte une couronne ou un foulard. Le foulard ou "diklo" est le signe de la femme mariée.

Chez les Manouches, l'enlèvement est réel avec accord de la fille et du garçon. Le jeune couple disparaît pendant au moins quinze jours, à son retour la jeune femme est sévèrement réprimandée par ses parents, une gifle accompagne souvent cette colère vraie ou feinte et la vie reprend.

Les mariages avec des non-Tsiganes sont parfois possibles pour autant que le conjoint accepte de s'intégrer et d'adopter les us et coutumes de la communauté tsigane.

Ces mariages traditionnels scellent l'union entre des familles appartenant, le plus souvent, à la même ethnie et agrandissent le clan.

 

Les Funérailles

Dans la culture des tsiganes, et des manouches, les rites sont nombreux et tiennent une place importante dans la vie de la communauté. Les voyageurs se déplacent de fort loin pour partager ces moments de tristesse.

On veille le mort pendant trois jours et trois nuits, à jeun ; des lamentations, des pleurs, des histoires très riches de tendresse faisant référence à la vie du défunt accompagnent ce départ. L'âme du défunt est présente et observe si le comportement de chacun est respectueux de l'honneur qu'il mérite.

La caravane est tendue intérieurement d'une multitude de tentures vaporeuses. De nombreuses bougies de couleur brûlent durant tout le temps de la veille et chacun vient rendre visite pour un dernier adieu.

Le feu de bois brûle près de la caravane, il est le symbole de la vie des tsiganes, les hommes, les femmes, les enfants se tiennent autour du feu en attendant le petit matin.

Après les funérailles la caravane du défunt est, soit brûlée, soit vendue à un gadjo. L'argent est utilisé pour financer le caveau. Les proches gardent un souvenir, couteau, petit objet personnel mais sans valeur marchande. Ces actions ont une valeur importante : elles préservent les familles en décourageant l'âme du défunt "le mulo" de tourmenter les vivants.

Les caveaux des tsiganes, sont parmi les plus fleuris. Des objets y sont déposés à chaque visite, symbole de la vie qui pour eux continue.

Sources Wikipedia, Yvon Massardier


Prochainement, vous retrouverez la suite de cette série d’articles sur la communauté Rrom, vous découvrirez une culture d’une grande richesse.

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 00:00

Histoire : Les rroms

 

Apprenons à nous connaitre.

Découvrons la communauté rrom

Cet article est le second d’une série afin de mieux connaitre les rroms, les gitans, les tziganes, les romanichels... Et gommer des préjugés d’un autre temps.

 

Cet article est destiné à vous faire mieux connaitre la vie des tziganes. Elle n’est pas si éloignée des sédentaire. Il suffit simplement de le vouloir.

Rrom est un endonyme signifiant « homme accompli et marié au sein de la communauté ». Ce terme a été adopté par l'Union romani internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun une origine indienne, dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien] et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l'Inde et l'Atlantique ainsi que sur le continent américain.

Présentes en Europe dès le XIe siècle, elles y forment au XXIe siècle la minorité « la plus importante en termes numériques ».

En français, on peut désigner les Roms par d'autres mots, comme ceux de Gitans, Tsiganes (ou Tziganes), Manouches, Romanichels, Bohémiens,...

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Lors du Congrès mondial tzigane tenu du 8 au 12 avril 1971 à Londres, la communauté se choisit comme emblème un drapeau bleu et vert, avec une roue de couleur rouge. Le mouvement institua la date anniversaire de ce congrès, le 8 avril, comme journée nationale qui «  sera désormais, célébrée chaque année par toutes les communautés rom dans le monde »]. L'hymne, Djelem, djelem, a été écrit par Jarko Jovanovic sur une chanson populaire tzigane.


Hymne Rrom

 

 

 

La vie des Tziganes

Les métiers

Les activités professionnelles tsiganes sont saisonnières et variées: les métiers du spectacle (cirque), la vente ambulante,  la brocante, les métiers de la fête (forains, musiciens, danseurs), le commerce en tout genre.

Le vrai Tsigane garde jalousement un trait dominant de sa culture : La liberté et l'indépendance. Il n'accepte pas de patron et change sans cesse de métier selon l'occasion et la nécessité. Mais ceci n’est qu’une généralité, sans doute un lieu commun des préjugés.

Si les petits métiers, tels que la vannerie, le rétamage, la chaudronnerie...) tendent à disparaître, la communauté témoigne d'une étonnante capacité d'adaptation au monde moderne.


Un état d’esprit

Leur indépendance, leur liberté d'action, exprimées et vécues, leur besoin d'autonomie comme leur "esprit de famille", la solidarité et la convivialité qu'ils développent, est difficilement concevable avec l'individualisme de la société moderne. Ces comportements sont incompris des sédentaires et suscitent chez la plupart d'entre eux un certain désappointement.

Pour les Tsiganes, l'accumulation de biens importe peu ; l'essentiel est de vivre et de subsister au jour le jour. Traditionnellement, les bijoux constituent leur trésor, transmissible de génération en génération ; ils jouent un rôle important pour les moments de fête mais peuvent aussi subvenir aux besoins lors de périodes de "vaches maigres".

Sources Wikipédia, Yvon Massardier

 

Prochainement, vous retrouverez la suite de cette série d’articles sur la communauté Rrom, nous ferons une visite de la famille.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 21:22

Histoire : Les fils du vent

Dosta : Assez

Il est temps de remettre les choses en place. Les idées reçues depuis moult  siècles, de voleurs de poules, de pouilleux, d’analphabète,  il est temps de les mettre à la poubelle, que cela cesse définitivement.

La culture tzigane est une des plus riches au monde et il serait temps de s’en apercevoir.

 

Comme dans toute communauté, les gens ne sont ni pires ni meilleurs, il y a tout simplement des brebis galeuses dans  chaque nationalité. Et personne ne sera cités, ni citoyens lambda, ni politicien véreux (et oui, il y en a).

 

Certains vivent en roulottes, en caravanes ou sont sédentaires : telle est la vie des tsiganes, des gitans, des manouches, des rroms.  Certains ont un train de vie aisé, d’autre demeurent dans la précarité. Mais ils ont tous les valeurs essentielles  des gens du voyage et de la famille.

 

Saviez-vous que les fils du vent ont été déportés durant la seconde guerre mondiale, ils furent gazés et brulés. Saviez –vous aussi qu’ils subirent aussi l’esclavage. Rien que pour ces deux raisons, ils méritent respect et considération.

Ne croyiez-vous pas qu’il est temps d’arrêter de détester ce que vous ne connaissez pas ?

 

Apprendre à se connaître c'est aussi apprendre à se respecter

Des linguistes ont confirmé que la langue des tsiganes était proche du sanskrit" hindi-rajasthani" ; Elle s’est complétée au cours de des voyages par des mots empruntés aux vocabulaires des pays traversés.

Nous ne savons pas la raison de leur départ de l'Inde vers le IXe et Xe siècle. Les premières migrations se situent au  nord de l'Indus vers l'Iran, la Grèce et l'Europe en traversant l'Empire byzantin.

Les Tsiganes sont signalés à Constantinople en 1150. En août 1419 qu'ils sont signalés en France à Châtillon-sur-Chalaronne, au pays de Bresse.

Au XIVe siècle, les Rroms commencent à venir en Europe centrale.  A l’époque, les Rroms étaient reçus par des aristocrates, et  obtenaient des sauf-conduits de protection. Les choses ont bien changé depuis.

L'un de ces sauf-conduits de protection est une véritable  preuve concernant  le séjour des Rroms en Tchécoslovaquie. Le  17 avril 1423 au Château de Spis,  Sigismond, empereur romain et roi tchèque, explique dans un  sauf-conduit qui fut conservé jusqu'à nos aujourd’hui:

"Nous, Sigismond, roi hongrois, tchèque, dalatien, croate..., notre Ladislav, seigneur fidèle, chef de son peuple tsigane, nous a demandé humblement de solliciter notre indulgence exceptionnelle. Nous vous prions donc de bien vouloir tenir compte de cette supplique et de ne pas refuser cette lettre. Or, si Ladislav mentionné plus-haut et ses gens apparaissent à un quelconque endroit de notre empire, en ville ou à la campagne, vous êtes prié de lui faire preuve de la même fidélité que vous avez à notre égard. Protégez-les pour que Ladislav et son peuple puissent séjourner sans préjudice entre vos murs. S'il y a parmi eux un ivrogne ou un bagarreur, nous voulons et ordonnons que Ladislav soit le seul à avoir le droit de juger, de punir, de pardonner, et de l'exclure de votre cercle..."

Les Tsiganes ont emmené ce sauf-conduit en France.

Et comme il fut édité en Bohême, les français appelaient les nouveaux venus, les Bohémiens.

 

 

Les Tsiganes en France

Il existe plusieurs groupes :

Les Manouches, les Sintis, ils sont européens,  d'origine indienne ils sont installés en France depuis plusieurs siècles. Parmi eux des noms célèbres, Django Reinhardt pour la musique, Torino Zigler pour la peinture, les Bouglione, les Zavata, pour le cirque. Les Manouches sont dans notre région de la Loire parmi les plus modestes, certains vivent encore avec des véhicules hippomobiles. (2011)

Les Manouches d'Alsace ont créé des écoles de musique et contribuent à la richesse de cette culture inépuisable.

 

Les Gitans qu'ils soient andalous ou catalans ont connu une influence espagnole importante et ont marqué très fortement de leur personnalité la musique et la danse du flamenco. Ils résident plus au sud et vivent avec difficultés une sédentarisation forcée qui est bien souvent un échec.

 

Les Rroms

Terme couramment employé dans les médias et une partie des instances internationales pour regrouper sons un seul vocable des ensembles variés de populations qui auraient des mœurs communes. Les Rroms sont un peuple européen d'origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, il y a environ 1000 ans. Ils sont aujourd'hui dispersés dans le monde entier, surtout sur notre continent. Parvenus en Europe par l'Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d'abord dans les Balkans, puis dans les Carpates et petit à petit dans tous pays européens. Qu'ils soient Kalderas, Lovara, Curara, ils vivent surtout en Europe Centrale.

Les Manouches, les Gitans refusent en partie de s’assimiler aux Rroms.

 

Les Yéniches.

Les Yéniches sont un groupe ethnique européen. Certains se disent d'origine celtique mais la thèse est très contestée, tout comme celle qui en fait les descendants de commerçants juifs itinérants. Ils sont nombreux sur le Département de la Loire. Leur origine est encore mal connue, Au moment de la guerre de trente ans ils auraient à la suite d'événements historiques, quittés le Palatinat et adoptés le mode de vie des Tsiganes (période palatine 1618-1623). De nombreux mariages eurent lieu entre les Manouches et les Yéniches au cours des siècles.

C'est en 1714 qu'on trouve le premier document avec le nom de "Yéniche".

 

Pour chaque groupe, le voyage est d'abord un état d'esprit.

 

Gens du voyage et préjugés

 Leurs traditions et modes de vie si différents des nôtres et la crainte qu'ils inspirent, nourrie de préjugés solidement ancrés rendent souvent difficile leur cohabitation avec les populations sédentaires, les gadjes et les nomades.

Si on dénonce l'antisémitisme ou toute autre forme de racisme, on oublie toujours que ce sont les Tsiganes, les Gens du voyage qui, de toutes les victimes de discriminations, suscitent, et de loin, le rejet le plus large. A l'inventaire des préjugés, ils se trouvent largement en tête: la seule arrivée de gens du voyage dans une ville suscite les pires craintes pour la sécurité des biens et des personnes.

Et même si des éléments objectifs prouvent que la délinquance des gens du voyage ne présente pas un taux différent de celui de la population sédentaire,    les tensions qui peuvent naître de leur présence se soldent trop souvent par l'intervention des élus et des agents de la force publique pour les chasser. Vraiment déplorable, ne pensez-vous pas ?

Les succès médiatiques de leurs musiciens, peintre ou poètes peuvent nous aider à mieux apprécier leurs valeurs culturelles si différentes des nôtres, mais ils ne masquent pas les difficultés qu'ils rencontrent en vivant quotidiennement leur tradition pluriséculaire du voyage. L'urbanisation galopante a peu à peu grignoté les espaces susceptibles de les accueillir et l'amélioration globale des conditions de vie des populations sédentaires a creusé un peu plus le fossé de l'incompréhension qui les sépare des voyageurs.

Le Maire les fait partir, mais pour aller où et pour combien de temps ? La Loi se veut généreuse puisqu'elle permet aux nomades de nomadiser, mais laisse à la générosité des Maires, malgré la loi Besson, de décider du lieu et de la durée du stationnement. Il suffit de quelques plaintes sans fondements pour la plupart du temps, pour que le petit morceau de terrain vague sur lequel se repose une famille soit immédiatement après leur départ confié aux soins du bulldozer, quand les caravanes ne sont pas aussi pulvérisées comme nous avons pu le voir en 2011.

 

" Allez sur la commune d'à côté. "

« Des enfants aux jambes nues, aux sourires encore pleins d'espoirs, jouent dans ces tranchées d'une guerre qu'ils n'ont pas voulue mais qui dure pour eux depuis plus de cinq cents ans.

Notre regard ne voit que les belles voitures et pourtant, la pauvreté est présente partout autour des feux, près des roulottes où des caravanes, mais celles que l'on voit n'est rien à côté de la pauvreté intérieure que chaque voyageur ressent au plus profond de son cœur.

Privé de dignité, de droit, de relations, ils voudraient pouvoir être fiers aux regards des Gadjes, d'être : Manouche, Sinti, Rrom, Gitan, Yéniche. » Tout comme eux peuvent se sentir fier d’être bretons, normands, auvergnats…

 

Méconnaissance

 

« Des femmes mendiantes, assises à même le trottoir, des enfants déguenillés qui courent en ribambelles sur un terrain vague ; des groupes d'hommes qui attendent on ne sait quoi... Des images, se répètent au fil des ans, des années et des siècles, mais les gadjes ont-ils  la connaissance des Tsiganes. Les gens les voient nomades, soupçonnés des larcins qui se commettent sur leur passage. Ils leur prêtent une passion violente pour la liberté et le voyage : Les Tsiganes sont - dit-on- libres comme le vent ou un cheval sauvage. Autant les exagérations qui contribuent à l'entretien d'une vision mythique, tantôt excessivement favorable, tantôt réprobatrice, voire franchement hostile.

 

Rares sont ceux qui parviennent à se faire des Tsiganes une opinion un tant soit peu dégagée des préjugés. Ces derniers, il est vrai, sont anciens et bien ancrés dans la mémoire collective. Et puis, les Tsiganes s'y sont eux-mêmes pliés, jouant dans leur sens ou contre eux, selon les occasions du moment.

 

La perception de la société tsigane en a beaucoup souffert. On la croit homogène alors qu'elle est composée de groupes divers dont les membres vivent eux-mêmes des existences fort variables (le nomadisme ou la sédentarisation, l'aisance ou le dénuement, la marginalité ou l'intégration). Et pourtant, il est vrai, malgré leur dispersion à l'échelle de la planète, les Tsiganes maintiennent des traits qui les rapprochent les uns des autres. »

Alain Reyniers

 


La suite très bientôt dans www.eawy-news.com,

soyez fidèle à votre journal local.

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 00:00

Culturel : Les Rroms

 

La journée des Rroms demain, le 8 avril

Tout un chacun connais mon attachement à la culture Rrom, Tzigane, Romanichelle,... demain c'est leur journée, mais dans mon coeur, c'est leur journée tous les jours. Les fils du vent ont une culture incommensurable, et les sédentaires ont beaucoup à apprendre de leurs expériences. L'article qui suit est tiré du site "les journées mondiales".

 

8 avril : Journée internationale des Roms



8 avril : Journée internationale des RomsC’est le 8 avril 1971, que les Roms(ou Rroms), qui représentent la première minorité de l’Union européenne, choisissaient, malgré une situation encore difficile, les symboles de leur communauté ainsi que leur drapeau et leur hymne.

Peuple nomade formé de quatre groupes (Les Kalderash, les Curara, les Lovara; les Boyasa), il fait partis de la famille des tziganes, souvent surnommé Romanichel (« peuple de Rrom » en Sinti*).

Petit historique

C’est vers l'an 1000, que les Roms quittèrent l'Inde et l'Egypte dont ils sont originaires pour se rendre en Perse. Ils atteignirent les Balkans vers le XIVème siècle. Se dispersant à travers l’Europe, ils se christianisèrent au contact de la population chrétienne européenne.

C’est en Europe de l’Ouest, qu’ils connaîtront leur plus grandes vague de migration au XVIème siècle, où certain pays n’hésiteront pas à les déporter dans les colonies africaines et Américaines.
Jusqu’au XXème siècle, les Roms se retrouveront plus ou moins en bon terme avec les Européens.
Mais, dès 1930, ils seront victimes de la politique racial des nazis par l’extermination et le génocide.
On dénombre entre 250 000 et 500 000 déportés et tués sur les 700 000 qui vivaient en Europe. Cette période porte pour les Roms le nom de Samudaripen, c’est à dire « meurtre total » en langue Romani.

Les Roms d’aujourd’hui

On estime qu’il y a entre 7 et 9 millions de Roms qui vivent en Europe. 
Beaucoup de Roms sont victimes de la tziganophobie. Et celle-ci ne peut être combattue que par la reconnaissance de leur histoire, de leur culture, et de leur contribution au patrimoine européen.
Par l'ignorance ou par des d’idées reçus, ils sont encore victimes à différents degrés du racisme et de la discrimination

Un devoir de mémoire

De nos jours, l’ampleur du génocide des Roms n’est pas assez reconnue au près d’un large public, et certain ignore même son existence. Cela est probablement du au fait qu’il aura fallu attendre 1982 pour que l’Allemagne reconnaisse officiellement ses responsabilités et en France seulement 1997, pour qu’un Président de la République y fasse référence, pour la première fois, dans une cérémonie en mémoire des victimes de la déportation.
En 2005, lors du 60ème anniversaire de la libération des camps, un hommage solennel a été rendu à toutes les victimes de cette barbarie, dont les Roms. 

[*Sinti : Langue issue du mélange entre le Roumain et l’Allemand]

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 00:00

 Auffay : Histoire

 

Les bras m’en tombent, il a été réparé

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Il y a quelques mois, Eawy News remarquait qu’un bras de notre Dame d’Auffay était tombé. Il s’avère qu’une mauvaise tempête l’avait fait choir.

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Cependant, jeudi dernier, des employés ont réussit une greffe de bras et désormais la statue peut inviter de nouveau les ouailles à venir  en la collégiale d’Auffay.

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Par contre sur la photo, nous pouvons nous demander si ce bras est véritablement proportionné au reste du corps…. Si vous montez près d’elle n’hésitez pas à nous transmettre vos impressions…

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P1020876 - Copie

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 00:00

Culturel : DVD

 

Crime contre l'Humanité

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Date de sortie 25 août 2004

Durée : 1h 59min

Réalisé par Norman Jewison

Avec Michael Caine, Tilda Swinton, Jeremy Northam,…

Genre :  Thriller

Nationalité : Français, américain, britannique, canadien

Titre original : The Statement                  

Distributeur : Bac Films    

Année de production : 2003        

 

Le pitch :

Homme de main du régime de Vichy, condamné par contumace pour avoir exécuté quatorze prisonniers juifs, Pierre Brossard a, depuis la fin de la guerre, paisiblement vécu dans le plus total anonymat. Bénéficiant d'une protection haut placée au sein même de la police française, il trouve refuge et subsides auprès de dignitaires catholiques qui accueillent le fugitif dans leurs monastères et abbayes.

Alors que l'instruction de l'enquête pour crimes contre l'Humanité est relancée par une juge déterminée à retrouver Brossard coûte que coûte, une organisation secrète envoie au même moment des tueurs sur les traces du fuyard dans le but apparent de venger les victimes de Pierre Brossard. Traqué, acculé, celui-ci se jette dans une fuite éperdue d'abbaye en monastère, n'hésitant pas à commettre des crimes pour échapper à ses poursuivants...

 

Voici un excellent film qui nous apprend des choses sur la seconde guerre mondiale, les relations contre nature du nazisme et du catholicisme. Evidemment, c’est une fiction, cependant elle n’est pas sans rappeler l’histoire de Bousquet, ses affinités avec la religion et la politique avec entre autre François Mitterrand.

 

Bref, nous ne perdons aucune minute au visionnage de ce film. C’est crédible, bien écrit et instructif, que demander de plus ? En bonus, nous avez un reportage sur l'église et la protection des criminels de guerre.
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 00:00

Culturel : DVD spectacle

 

Nuremberg (TV)

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Date de sortie : inconnue

Durée : 3h

Réalisé par Yves Simoneau

Avec Alec Baldwin, Brian Cox, Christopher Plummer,…

Genre : Drame, Historique

Nationalité : Américain, canadien

 

Le pitch :

Après la défaite de l'Allemagne lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Alliés décident de juger les crimes de guerre des nazis. Vingt-et-un membres du haut commandement nazi sont poursuivis au Palais de Justice de Nuremberg. Accusés de complot, de crime contre la paix, de crime de guerre et de crime contre l'humanité, les vingt-et-un plaident non-coupables.

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Ce film nous met les tripes en l’air. Des images d’actualité peuvent être perturbantes. Mais ce film est nécessaire comme devoir de mémoire. Il vaut tout autant qu’un bouquin poussiéreux dans les cours d’histoire. Il marque les esprits. Seul bémol, l’histoire d’amour, même si elle est traitée sobrement, reste incongrue.

 

Pour terminer, n’oublions jamais toutes les personnes mortes dans les camps de concentration, gazées, brûlée. D’autres ont dû subir des expériences médicales inhumaines.

 

 


Reportage en anglais, mais les images sont plus qu’explicites : Mengele travaillait sur des expériences sur la gémellité afin qu’il y ait plus rapidement de bébés blonds aux yeux bleus. Il inoculait la gangrene aux prisonniers afin de trouver un traitement curatif pour les soldats allemands sur le front de l’est. Le nanisme le fascinait. A la fin de la guerre, il trouva refuge en Argentine comme de nombreux nazis que le président Perón accueillit.

 

 

 

N’oublions jamais les juifs, les gitans, les tziganes, les droits communs, les résistants, les communistes, les homosexuels, les sectateurs de la bible,… disparus sous le joug nazis.

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